La « not to do list »

Beaucoup des gens ont une tendance à se faire une liste de choses à faire, à ne pas oublier, à penser, à vaincre, à jetter, à regarder… bref des beaux projets. La « to do list » comme on l’appelle. C’est important. C’est primordial. Ça nous donne des repères et c’est essentiel! Elle est courte, longue, moyenne, on s’en fout.

Elle risque de changer ou de prendre le bord de toute manière à un certain point pour qu’on s’en façonne une toute nouvelle qui conviendra mieux aux moments ou aux circonstances qu’on va rencontrer. On se sent bien avec la « to do list », comme si elle justifiait qu’on avance ou du moins qu’on essaie de se le démontrer.

Au fond, on s’en balance de ta « to do list »… Que tu marches 100 kilomètres aujourd’hui ou que t’aies fait un seul pas en avant, c’est ça qui est important! Ou même que t’en aies fait huit par en arrière, deux autres par en avant, trois autres par en arrière pour finir par avancer dans une direction qui te plaît au final c’est ça qui compte champion(ne).

Ouais, champion(ne)! T’es un(e) crisse de winner pis y’a personne d’autre que toi pour le réaliser. Du moins tu devrais te mettre dans la tête que c’est toi le boss de ces affaires là. Le monde vont te congratuler gros comme le bras quand même, mais qu’est-ce que ça peut changer, à part le p’tit velours sous le pied des pas que tu vas continuer de danser aujourd’hui? S’en est étourdissant la danse à la longue quand tu t’arrêtes pas de toute façon. Faut que tu doses tes pauses. Comme un silence bien placé sur une portée de musique. Pis le jour qu’on va te dire que « tu danses mal » tu va t’enfarger ou t’en foutre parce que tu fais bien ce que ça te tente ! C’est peut-être là que tu vas prendre une pause.

Tsé, embarquer sur la glace avec des protège-lames c’est pas trop trop winner, mais c’est drôle en criss par exemple pour ceux qui te voient faire le plus beau « triple boucle piqué du nez » d’la décénie! Prépare-toi bien… Te relever sera probablement pas évident. Faut juste que tu t’en foutes un peu pis que tu rigoles toi aussi. Mais ciboire enlève tes protège-lames avant de te relever innocent(e)! Hahaha…

C’est là qu’entre en ligne de compte ma « not to do list ». Une très exhaustive liste. Elle est tellement compliquée, t’en croiras pas tes yeux!

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-= NOT TO DO LIST =-

1. Care.

In doubt, refer to #1.

Go on with your life.

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Parce que, quoi qu’on en dise je me suis apperçu de la constante suivante: dès que je me mets à trop « care » c’est là que ça plante. C’est là que j’oublie d’ôter mes protège-lames comme un épais. C’est là que je perds le contrôle. Faut pas perdre son temps à se concentrer sur un paquet de trucs qu’on peut pas changer, mais il est primordial de
se concentrer sur les bons points, tout en s’en crissant un peu comme on dit. Parce que si ça te pète dans face tu la trouves moins drôle pas mal. Surf sur la vague tant que t’es en contrôle. Sinon, laisse tomber, tu sais nager… j’espère!

T’as probablement juste besoin d’un peu plus de pratique. « Abort mission » au bon moment. Prends la pause. Mais tu surf pour qui? Réponds-moi pas que tu surf pour la clique de poulettes sur la beach mon douchebag… come on… ton moment de gloire durera pas longtemps. Si t’es rendu bon, tu le faisais pour toi parce que t’avais du fun. Le reste vient tout seul après.

Je ne te dis pas de te foutre du monde entier là, comprends-moi pas tout croche. Mais facebook, instagram, twitter avec sa limite de 140 caractères pour que t’exprimes ton « look at me » moment of the day… T’es mieux de pas faire ça pour les « likes » les « shares » pis les « tweets ». Fais-le parce que s’exprimer comme on en a envie c’est beau pis c’est le fun. Sans trop « care ». J’te dis pas de manquer de respect non plus. Mais reste « light ».

Ça doit bien être valable pour quelques uns d’entre vous…

Au pire… i don’t care! 😉

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